Dans le noir une clarté s'exprime et c'est réciproque. De passage, l'air s'écoule et devient encore plus léger, atterré et liquide. Dans un silence le son s'écoute et c'est réciproque. D'un passage l'air s'agite encore indiquant notre recherche de coeur qui bat.

Et cela tous les jours. Tous les jours de nuit d'amour. Un petit rien au fond d'un rien d'air. Tourner virer, sentir et tenir autour d'une table blanche et ronde. Devenir le matin et pouvoir. Arracher des dents au savoir. Sache de la pistache l'escargot. Puis de la blanche et ronde sur le dos léger, tourne.

C'est une seconde, qui habitait proche d'ici  -ou pas très loin- et que je ne retrouve pas. A cet endroit nous étions seuls et tout, puis un mot dit au revoir, salut, à bientôt et faufilés dans les rues d'une ville nocturne nous voici nulle part, seuls et rien.
C'est une heure, qui n'était ni tienne, ni notre mais que nous cherchions tout de même, écartelés par trois aiguilles. Les oreilles et les sens abasourdis et saturés par les heures d'autres, nous savourions le parasite et le leurre.

 

Crisse dans le vide et la chute est longue. La chute est station. Réflexion. Arrêt subit sans gravité. L'air entoure, caressant. Des souffles chantent les secondes et des fleurs secondent leurs chants, éclatantes de couleurs brillantes. L'état stoppe et la chute reprend. De bas en haut ? De haut en bas ? De haut à l'est ? Les souffles s'intensifient alors et soumettent la conscience à la conscience. Tellement loin du monde qu'il devient si proche, si proche que c'est en lui que la chute a lieu.

Tant de visages, de regards projetés aux travers des vitres
Et dans les foules, échangés les temps s'agitent.
Tourne et respire, respire encore
Le vent grandit, nos cheveux brûlent et c'est ainsi, l'idée circule.
Ces jours empirent, l'empire séjourne et cherche encore.

In considérable chaleur transperçant la chair. Le soleil est gris et ne brûle rien. Qu'est-ce ? Un simple nuage d'atome ou de ses regards. Rien ne se passe. Tout se passe. Rien ne se passe. Plus. Regard oeil. Regard. Oeil regard. Oeil. Boucle. Boucle. Boucle. Boucle. Boucle. Boucle. Drôle.

La foule est métamorphose. D'un mouvement incessant, mer, vent et lumières. La chute sera-t-elle réussie ? La réussite notre déclin ?
Empire.

Les gares désertes sont habitées par des courants d'air et des idées que la foule a laissé tomber sur les quais et qui errent depuis par milliers. Puis un soleil et les individus les écrasent, et d'autres prennent leur place.


Chaque minute, dans cette rue disparue, les pas accourent. De lointains klaxons de véhicules motorisés piétinnent l'acoustique frelatée des villes. Il est bien possible que nous divaguions, et que nos corps soient trop fragiles pour s'exprimer lors de l'ère suivante. S'ils existent aujourd'hui.

Y a-t-il tant de lumières, qu'il y ait tant d'ombres ? Que faire au centre d'un zéro ? Marcher définitivement un et seul, jouant des apparences, entrer, sortir et rentrer. Torturer les divinités jusqu'à serrer le chiffre à la ceinture et ainsi trouver le début et la fin de l'issu au même endroit.

Noir. Frustrer les frustrations avec espoir.
Pas d'humour. Zéro. Seulemnt quelques voyages au départ de rien et jusque rien.
Quand finir, qu'en faire, symbiotique et deviner ?
Question. Question. Question.
Puis rien.
Silence.
Bruit.
Silence.
Son. Parole.
Silence.