Mes pupilles chantaient depuis longtemps puis les oiseaux se sont
ouverts au monde une fois de plus. Aujourd'hui le coeur de mon ventre
brûle et je ne sais toujours pas quoi penser de mon propre ciel.
Quelques paroles endormies s'évadent loin de mes oreilles, et
j'ai quelques vagues souvenirs de ces portes essentielles.
Est-ce que demain tout sera même ? Et cette envie absurde d'étoiles que les silences feignent, toiles où les
couleurs se disputent. De toutes façons j'éspère
bien que non. Que ces jours costumés empereurs se
dénuderont puis décident de faire des bisous simplement
à toutes les joues et les lèvres de sucres et de pierre.
Y a-t-il plus joli que le jour qui s'étire lorsque le soleil lui
sourit ? (Peut-être.) Et même si l'on se demande à
quoi sert l'amour, les yeux grands ou verts il m'envahit.
Les yeux devant mon sandwich aux pommes je suis loin d'une fibre. Des
frontières de couleurs glissantes se dégagent les sourires
des pays ivres. Et l'on givre, et l'on givre. Du tout en haut sont
détachés quelques oiseaux de papier maché par le
plus gentil des ogres. Lui, perché dans ses chaussons d'arbres
te regarde tendrement au travers de ses lunettes de pluie et cherche le
dos l'éléphant, toujours plus proche de l'échine.
Sombre obscure quel est ton parcours ? Tu te croyais sourd et tu
tenais la peau dure. Pourtant la fourmi te dessine tant de chemin; et
toi, tout petit, t'efforces de tendre éteint.
Huit invisible, je te mangerai comme tu me dévoreras !
Te restera-t-il un temps pour être simplement seule ? Devinant le
regard de son silence, l'eau était tendre et devenait belle
à fendre les pupilles. Te restera-t-il une main pour
t'écarter juste de quelques poussières ? Poussant sur un
fond d'algues bleues bércées de cendres, l'enfant cherche
à descendre, envieux de grignoter une ou deux bulles. Enfin,
mais enfin si tant est là, te restera-t-il un temps pour ?
Si proche de son frère qu'était le soleil, sa tête
grandissait à traverser deux rayons, si discrets pourtant.
China town met des boules; à droite, à gauche, mais déboule.
Mes yeux s'étaient ouverts et je pleurai à grands flots
ma tristesse égoïste. De gigantesques sentiments de solitude
me donnait le vertige et ma tête tournait éperduement.
Fût il nécessaire de grandir ? Et ces jours étaient
ils la plus grande monnaie à brandir ? Tourner
encore,peut-être plus encore. Et pourquoi. Bien sûr et
pourquoi pas. Si pauvres et si tendres ils débordaient de
visites, le dos chargé par les rides de la bétise
insousciante, si légère et bien sûr si lourde
pourtant.
Au désert de café fort où le tendre habitat
combiné se proposait infiniment, ma langue évoluait.
Evolue. Rien ne sera donc plus puisque tout avait été. Si
triste et seul que cela soit tu t'en résigneras, cherchant tout
de même lueur. Inhalateur, aller et retour te tendent la main et
par dessus l'ensemble te sourient naïvement.
Pauvres choses urbaines.
J'aimerai tant parfois être juste un chien, ou peut-être un chat et t'oublier. Et m'oublier.
plus qu'un étrange phénomène qui circule au dessus
de nos têtes aveugles. Lui veut voir l'invisible et pense voler
plus haut que le plus haut des voleurs. Le monde cherchait là
alors que lui même était tailleur, plus proche de la
pierre.
La ville tourne à l'envers et cet homme se vêt de
journaux. L'homme est sandwich croqué par son
désir, dévoré par son geste maîtrisé
sans maîtrise.
Si tu voyages loin, si tu voyages dur; te sens-tu si grand, te sens tu
si sûr ? Vois que l'autre est beau, si froid ou si chaud et qu'une
distance est notre plus bel égo.
Et le silence se fait plus profond. Aucun geste à son encontre,
le petit monde ferme ses grand yeux. Plus de son vibrant et caressant
ni de couleur vibrante et caressante. L'isolement se complète,
et le serpent l'utilise.
Et un jour on s'en fout; du lendemain d'hier. Cherche un plus et vert, et vert, et vert et vert.
Tas de chewing-gum font le creux de l'infini, Eddy et dit font sept; et
le monde se déroule. Il se passe des choses et les
étoiles s'écartent, Arkanoïd m'abreuve.
Que se passe-t-il lorsque rien ne change ? Plus un homme doux ici et
ailleurs, tant de mêmes minutes et quelque soit l'heure. Parfois
même aucune trace d'étrange.
Et. Finalement tout le monde est là où personne n'est. Personne n'est là où personne est. Et
bien évidemment personne n'est là où tout le monde
se trouve.
Qui a ecrit ces quelques champs ? Et l'eau s'étire et nous
aspire. Si loin et si près il y avait un oeuf et l'eau s'attire
proche de partir. Farouche alors que si bonnement; tant l'eau vient dire
que l'on s'étire, tant l'on se pique que l'on s'essoufle, et
l'eau s'étire et nous aspire.
La pluis de minuit chante et te voici. L'archet tient fort. Si la
goutte d'eau était sourire alors seulement la terre rirait. Mais
0-7-12-3-4-9, aucune suite, aucun chiffre simplement.